Au détour de l’estey
Au détour de l'estey
Au détour de l’estey,
j’ai marché …
De l’étale jusqu’à la fin du montant,
pour fuir la folle rumeur de la vie,
sous le regard moqueur des tamaris qui traversent les ans.
J’ai marché …
pour tromper la torpeur de la solitude qui glace le temps,
dans la noirceur des jours,
quand une percée de soleil fait renaître l’espoir qui sommeille.
Au détour de l’estey,
j’ai marché …
sans but à en perdre la raison.
Copyright Vincent Feuray 2024